dimanche 23 septembre 2012

lnndl - Le Passager Des Etoiles

Le modèle Randall-Sundrum s'amuse à avaler mes pensées, et la neige qui tombe au dehors, ce n'est pas de la neige. Ce sont de minuscules trous noirs.
Ils tombent au dehors - mais au dehors de quoi ?
Il n'y a rien autour de moi. Du vide qui fait du bruit. Le chaos qui se réorganise.

Mon enregistreur à bandes magnétiques!
Field-recording du Big Bang. Crac! On me vole ma colonne vertébrale et j'en ai des spasmes. J'ai le mal du pays. Il a implosé. Natal.

J'ai voulu attraper l'horizon mais je n'ai trouvé que des nuages. Et ils m'ont percé le cerveau, se sont répandu de mes oreilles jusqu'à en faire de la poudre. Lakka spatial.

Transuniversel vers 17h 45m 37.224s, −28° 56′ 10.23″ (J2000).
Enclenchement du warp en direction des pôles du cosmos. Quelques secondes de saut dans l'espace-temps où l'on a l'impression de devenir l'Atman.
Il faut que je quadrille. En spirale. Tourner. Enregistrer le chant de l'oiseau céleste. Et le perdre. A jamais le perdre. Car il faut suivre la Ligne.

Certains me comprendront.

Décrire la musique d'Alexandre Casademunt serait la réduire. Disons simplement qu'il est dans un futurisme musical encore plus poussé qu'Autechre (Tri Repetae), dans un inaudible totalement séduisant qui me ravie.
Il m'est littéralement impossible de poser des mots sur cette œuvre, je ne peux que dire que cette écoute est quelque chose à faire absolument dans une vie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.