HTRK (prononcez "Hate Rock"), groupe aux guitares shoegaze-noisy-j'aime-My-Bloody-Valentine revient en 2011 avec ce titre - joli je vous l'accorde - "Work (work work)". Annoncé par un 12" qui a fait la joie de plus d'un, moi compris, on s'attaque donc ici au troisième opus. Attention! HTRK est un duo de survivants berlinois - non, ils n'ont pas connus la blitzkrieg mais leur bassiste s'est buté. Bon! Mais qu'est-ce qui nous est réservé ici ? Une surprise j'espère.
Et là justement, ça saute à l'oreille : pas de guitares ! Seulement de la minimal/house épurée, avec une basse bien ronde et de l'écho à fond les manettes.
Le chant me rappelle un peu celui du groupe de post-punk The City Kill (excellent d'ailleurs), et la sonorité... est très classique pour de la house... C'est tout juste nuageux et doux comme il faut (les oreilles sont à ménager!...) et so 80's. Trop 80's. On ne va pas redécouvrir le synthé en 2011 nom de Dieu. Anachronisme, uchronisme même, et HTRK n'en démord pas. Le fond, c'est raté. La forme ? Ma foi on s'emmerde, c'est éctoplasmique sans raison, c'est trip-hop parce que le trip-hop c'est cool, et puis après tout, on fait de la musique parce que c'est cool et qu'on s'emmerde. C'est ringard et prétentieux. Nihil novi sub sole... ça aurait été un album remix d'un album raté que j'aurais pas été étonné.
Hipster music - oui je suis aigri ! - inside.
Vous voulez de la bonne house ? Jetez plutôt une oreille sur Unison.
Si vous voulez acheter (...)
Dire que le LP est sold out... c'est désolant.
Et écouter (c'est le même lien)
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