Please Stop Loving Me. Voilà un album qui a divisé. Relevant du génie pour certains, et de la musique pour radiateur par d'autres, dur dur de se faire un avis... Et il est vrai que l'avis tranché se révèle être assez impossible pour cette sortie de Nicholas Szczepanik. Jeune homme en pleine explosion dans le milieu Ambient, il nous a déjà livré de belles choses (il faut le dire) avec par exemple Ante Algo Azul, 12 petites merveilles fabuleusement empaquetées... Bref, de quoi aisément me séduire. Autant le dire, Szczepanik était attendu au tournant. Qu'en est-il alors ? Trêve de bavardages.
Please Stop Loving Me, au titre racoleur et à la cover floue, se compose d'une chanson d'une petite cinquantaine de minutes. C'est très très lent. Disons que ce qui viendrait à l'esprit, c'est le mouvement majestueux et répétitif des méduses au fond de l'océan. Un son doux mais avec une pression non-négligeable. C'est donc en eaux profondes que nous sommes. Et les méduses n'en sortent que plus lumineuses...
Je recommande donc l'album aux stressés, mais aux stressés imaginatifs. Car les 50 minutes sont très linéaires... L'amour et l'ennui sont des sentiments qui transparaissent ici. Fortement. Ainsi qu'un je-m'en-foutisme du monde extérieur. On est tellement mieux, perdu dans sa tête, à contempler des choses que personne d'autre ne verra jamais...
Un bon album, surestimé à tord, mais qui s'en tire avec les honneurs. Toutes les oreilles curieuses, tous les grand rêveurs, et les autres qui aiment simplement les sons lumineux : plongez-y.
A noter : cette sortie me rappelle étrangement la BO de Jurassic Park, dans sa version ralentie de 1000%.
Cette dernière est à écouter ici (je vous la recommande chaudement!)
Le Szczepanik s'apprécie là (en HD1080 s'il-vous-plaît)
Et s'achète à cet endroit
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