Le Dark Ambient, sous-genre maltraité et oublié à tord. Car du noir se forment parfois des joyaux... (non pas les Joyaux de la Princesse, je vous vois venir bande de chenapans).
Nox est un des - multiples - projets de... Nox. Passons sous silence le fait que cet homme est détestable et ne retenons que le fait qu'il est un véritable amérindien. Car c'est de cette source que Nox puise toute son occulte force.
Ici, basse groovy à fond, sons encore plus célestes qu'une pluie d'étoiles mortes, et incantations magiques en fond. Vous lance-t-il un sort à travers cette mystérieuse entité musicale ?...
Si c'est le cas, alors il a réussi son coup, car je suis bien sous le charme. Les percu' tribales sont du meilleur effet par dessus le dark ambient bien glauque, de même que l'usage du violoncelle distordu. C'est mixé avec raison, composé avec folie et ça pue vraiment la jungle mourante et étouffante. Pour autant c'est un beau voyage à travers un rite d'initiation. Nox ne se prive pas d'éléments sortis de toute part - comme la guitare presque orientale de "Luh'mi'nagh" ou le chant Black Metal de la chanson éponyme avec ses hallucinations noise - et d'une certaine magick pour nous plonger dans son délire shamane. Les airs se retiennent, se danseraient presque ("Una' Gash"), ça sort des tripes, c'est un festin empoisonné. Vraiment unique dans son genre. Amateurs d'expériences musicales et autres onéironautes, donnez-vous corps et âme à cette petite cassette qui saura sans mal vous porter vers de lointaines et improbables contrées.
On écoute et achète chez l'ami FWR
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